Réseau des employés(es) Inc.

 

Qui suis-je ?

J'ai quitté l'Anse-Pleureuse en octobre 1976 à l'âge de 18 ans avec 200 $ en poche. Mon premier emploi fut pour une compagnie d'assurances où j'avais droit à un fonds de pension. Mais lorsque j'ai laissé cet emploi, j'ai dû placer mon fonds de pension dans une institution, sans pouvoir continuer d'y contribuer.

À l'âge de 45 ans, j'ai eu une conversation avec ma belle mère qui a eu un impact décisif dans ma vie. Elle m'avait expliqué que c'est grâce à son fonds de pension qu'elle pouvait vivre où elle veut et non où elle peut. J'y ai repensé plus tard et j'ai dit à mon conjoint : « C'est ça que je veux, un fonds de pension qui va nous suivre malgré nos changements d'emploi. »

J'ai alors suivi un cours de démarrage d'entreprise et mon conjoint, fort en informatique, m'a offert de m'aider pour me bâtir un site web. À ce moment-là, l'hébergement d'un site internet coûtait très cher.

J'ai d'abord préparé un sondage en ligne, me servant d'adresses courriels trouvées dans le bottin des avocats. Et c'est grâce à ce sondage que j'ai pu approcher les compagnies d'assurances et leur demander de m'offrir un REER COLLECTIF sans participation de l'employeur. Mon but était de faire en sorte que notre REER COLLECTIF puisse nous suivre d'un employeur à l'autre lors d'un départ volontaire ou d'un congédiement et cela, sans pénalité.

J'ai eu la chance de rencontrer un conseiller financier, nommé Éric Blaquière, qui a cru en mon projet. Il m'a présenté David Vanasse, de l'Industrielle Alliance, qui m'a fait confiance et m'a offert mon premier produit de l'Industrielle Alliance. On me disait que c'était une bonne idée. Moi la première j'y ai cru et j'y crois toujours.

Pourtant, j'ai connu plusieurs embûches, mais sans jamais baisser les bras. Par exemple, j'ai rencontré une ministre à Québec pour lui expliquer mon projet et lui demander de l'aide financière. Je n'ai rien obtenue... Le feu sacré et la confiance en mon projet étaient plus forts que tout. Cela devait réussir, il ne pouvait en être autrement!

J'ai été en contact avec des regroupements de femmes dont le Réseau des Femmes d'Affaires du Québec. J'ai beaucoup appris par leur entremise et je continue de diffuser mon message par l'intermédiaire de ces organismes.

J'ai dû travailler en collaboration avec plusieurs conseillers financiers, ceux-ci ne croyaient pas toujours en mon projet. Malgré tout, cela ne m'a pas empêché de réussir et de recruter de nouveaux membres.

Quand on démarre une entreprise qui ne fait pas partie des normes, plusieurs difficultés se dressent sur notre chemin, mais il ne faut jamais lâcher. Y croire, y croire même si tout le monde autour de vous dit que c'est impossible, que cela ne s'est jamais vu. Le REER COLLECTIF, qui avait d'abord pour but d'aider les employées de bureau, s'est transformé avec le temps pour être également accessible aux travailleurs autonomes et aux employeurs.